voici ce que j'ai trouvé sur internet!
Vendredi 25 avril 2008
L'usine Barry Callebaut de Dijon en grève
Pour le maintient de leur statut
La question des nouveaux statuts des salariés de l'usine Barry Callebaut (1) de Dijon (ex Nestlé), n'est pas encore réglée.
« Barry Callebaut, ne touchez pas à notre statut », « usine en grève », « salariés en lutte pour le maintien des emplois et de tous les acquis, pour le développement des productions ». Tels étaient les messages que l'on pouvait lire hier sur les banderoles disposées dans la cour de l'usine Barry Callebaut, rue de Cluj (le site de Dijon compte environ 440 salariés).
A 9 h 30, plus de 50 salariés se sont réunis avant des négociations avec la direction sur le statut des salariés. La CGT, qui a appelé à la grève, a été suivie par la CFTC, l'UNSA et la CFDT. Cette grève a fait suite à celle du 28 février dernier.
« Pas d'avancée »
« L'usine est arrêtée depuis 4 heures du matin, a précisé dans la matinée Yveline Lebeau, déléguée CGT. La direction veut négocier nos statuts à la baisse, ce que nous n'acceptons pas. Nous voulons le maintien en intégralité du statut qui était resté le nôtre après le rachat. » Pour Dominique Garnier, délégué UNSA, « alors que le pouvoir d'achat baisse, on nous demande de diminuer encore les salaires. Ceci alors que le groupe devrait connaître en 2008 une progression entre 11 et 14 % du chiffre d'affaires ».
Après plus de trois heures de négociations, les organisations syndicales sont ressorties déçues.
A l'image d'Yveline Lebeau, qui a estimé qu'« il n'y a pas eu d'avancée du tout. La direction nous dit que l'on doit accepter ce qu'elle nous a proposé et que si nous refusons, il n'y aura plus d'investissement sur Dijon. »
« Le groupe tient ses engagements »
Du côté de la direction, Arnaud Capdeville, directeur général de l'usine, a tenu a rappelé que « dans le cadre du rachat, la loi nous donne 15 mois pour renégocier les statuts. Aujourd'hui (NDLR : hier) s'est déroulée dans ce cadre la sixième réunion de négociation.
Nous ne pouvons pas assurer le maintien intégral des statuts en l'état. L'impossibilité de négocier avec les syndicats nous inquiète, tout comme le recours systématique à la grève ». Et d'ajouter : « Nous avons eu moins de 40 % de grévistes. » Enfin, le directeur a tenu à insister sur « les 10 millions d'euros investis depuis le rachat. De plus, nous sommes en train d'ouvrir un centre de recherche et développement. Le groupe tient ses engagements. »
Des réunions d'information syndicale sont prévues et une prochaine réunion se tiendra entre les syndicats et la direction (la date n'a pas encore été fixée).
Le Bien Public